mardi 18 décembre 2007
Et puis l'avalanche de pilules
Alice n'en revenait tout simplement pas de voir tous ces petis garcons candides se balancer candidement sur ces balancoires candides. Elle ne cessait de me répéter qu'elle n'était pas de ce monde, que le sien était plutot fait de fer et de métal, et que les balancoires n'étaient plutot que dans leur imagination. Elle aurait préféré un pneu rempli d'huile, qu'elle disait, ca aurait au moins été ca , qui coule dans sa vie. Ce n'était pas simple de lui répondre, qu'est ce que tu veux répondre à cette fille, à ce malheur qui déambule? Ce qu'elle fit ne m'étonna pas davantage, parce que l'imagination n'a pas de limites, et qu'Alice n'en posséde pas non plus. D'un geste plutot simple, facile, elle ne croyait pas voir ces mêmes petits prendre leur peur pour une réalité et s'enfuir. Il n'en resta malheureusement aucun. Aucun qui n'aurait pu paraître pour le plus courageux, dans cette histoire. Mais est-ce que la fuite n'est pas digne du courage ? Bref, ces petits s'enfuirent en se retourant plusieurs fois. Il faut dire qu'Alice était connue dans ce quartier, puisqu'elle ne l'avait jamais quitté. Évidemment, cette fille ne pleurait pas. Et je n'Appris pas qu'elle se soit suicidée non plus. Mias ce fut l'avalanche de pilules... Toutes les couleurs y passaient...les bleues , les roses ... Mais son réveil , qui eut bien sur lieu, ne se fit pas en coulant comme l'huile sur le pneu de son histoire. Alice avait perdu ce qu'il lui restait. C'est a dire, rien, mais elle sentait qu'elle s'était encore rétrécie.
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