Et puis l'avalanche de pilules

Alice n'en revenait tout simplement pas de voir tous ces petis garcons candides se balancer candidement sur ces balancoires candides. Elle ne cessait de me répéter qu'elle n'était pas de ce monde, que le sien était plutot fait de fer et de métal, et que les balancoires n'étaient plutot que dans leur imagination. Elle aurait préféré un pneu rempli d'huile, qu'elle disait, ca aurait au moins été ca , qui coule dans sa vie. Ce n'était pas simple de lui répondre, qu'est ce que tu veux répondre à cette fille, à ce malheur qui déambule? Ce qu'elle fit ne m'étonna pas davantage, parce que l'imagination n'a pas de limites, et qu'Alice n'en posséde pas non plus. D'un geste plutot simple, facile, elle ne croyait pas voir ces mêmes petits prendre leur peur pour une réalité et s'enfuir. Il n'en resta malheureusement aucun. Aucun qui n'aurait pu paraître pour le plus courageux, dans cette histoire. Mais est-ce que la fuite n'est pas digne du courage ? Bref, ces petits s'enfuirent en se retourant plusieurs fois. Il faut dire qu'Alice était connue dans ce quartier, puisqu'elle ne l'avait jamais quitté. Évidemment, cette fille ne pleurait pas. Et je n'Appris pas qu'elle se soit suicidée non plus. Mias ce fut l'avalanche de pilules... Toutes les couleurs y passaient...les bleues , les roses ... Mais son réveil , qui eut bien sur lieu, ne se fit pas en coulant comme l'huile sur le pneu de son histoire. Alice avait perdu ce qu'il lui restait. C'est a dire, rien, mais elle sentait qu'elle s'était encore rétrécie.

ahhhhhh...:)

Vendredi, après mon percage (yeah yeah yeah... sans le "s" la , c'Est pas le groupe dont je parle ....hahah)je prends un thé et un livre et je savouuuureeeeee. My god. 

Alice

Cette fille se tenait sur le bord du mur, à l'abri du vent. Assise près d'elle, je ne croyais pas entendre un son . Et c'est ce qu'elle a fait. Avec elle, c'est plus que simple, il n'y a rien qui sort de sa bouche, sinon de la fumée. Elle ne parle que très rarement, respire très fort. Son silence dérange bien sûr plusieurs personnes. Elles ne savent pas qu'elle vit où elle peut, et quand la bonne conscience de certains courageux veut bien se faire entendre. Elles ne savent surtout pas, et ne veulent surtout pas savoir que cette poudre lui permet de combattre le froid et l'inconscience de ces personnes qui n'ont pas besoin d'avancer, se disant qu'une personne viendra surement les rammasser, en les trainant par la main, vers une autre destination, encore plus brillante et fausse.

humm ?

Bon.Je me retouve dans cet endroit un peu bizarre d'une couleur difficilement perceptible par mes yeux déconnectés. Bien sûr, je me retrouve au presque premier rang. Par chance ou par je ne sais quoi, il y a quelques personnes autour, mais elles sont si peu. Cela se passe seulement dans 2 têtes de toutes façons... Je vais très bien, je suis bizarrement calme, mais je tangue un peu vers l'avant, et prise d'un mal de coeur un peu trop soudain, je fixe quelque chose d'un peu trop révélateur dans un visage...et il soutient le regard. Bleu. Ils sont bleus.